Peut-être que « écoféminisme » ou « féminisme écologique » est un terme dont vous n'avez jamais entendu parler. Dans un contexte social d'intérêt croissant tant pour les questions environnementales que pour l'égalité des genres, l'écoféminisme se conforme comme une confluence entre ces deux courants et acquiert de plus en plus de force, étant à la fois un cadre théorique et un mouvement social.
Si vous souhaitez en savoir plus sur ce mouvement social, nous vous recommandons de continuer à lire cet article de l'écologiste Verde dans lequel nous expliquons qu'est-ce que l'écoféminisme, comment il est né et les noms des femmes qui s'y réfèrent.
Pour définir l'écoféminisme nous devons faire attention aux deux parties qui composent ce mot : d'une part, nous trouvons "éco-", dérivé du grec "oikos" ou "maison", et qui fait référence à l'étude et au soin de l'environnement dans lequel nous vivons. D'autre part on retrouve le « féminisme », qui peut être défini comme un mouvement socio-politique dont l'objectif est d'atteindre une réelle égalité entre les hommes et les femmes dans tous les domaines de la vie. Ainsi, en s'occupant de ces deux parties, on pourrait comprendre que l'écoféminisme est le moyen d'atteindre l'égalité des sexes tout en prenant soin de l'environnement.
En quoi cela se traduit-il ? À quelles questions spécifiques l'écoféminisme aborde-t-il ? La vérité est qu'il le fait sur de nombreuses questions. Voici quelques exemples:
Et un long etcetera. L'écoféminisme englobe tout ce qui touche l'environnement et les femmes différentiellement.
Si les femmes sont traditionnellement liées à la terre et à sa défense, il faudra attendre les années 1970 pour que les Français Françoise d'Eaubonne (disciple de la grande philosophe féministe Simone de Beauvoir) menthes le terme « écoféminisme » dans son essai "Le féminisme ou la mort". Dans cet ouvrage, d'Eaubonne propose la valorisation de la lien entre la nature, le "sauvage" et les femmes, et reflète le lien idéologique entre l'exploitation de la nature et celle des femmes.
Au cours de la décennie de 1970 Nous avons trouvé plusieurs mouvements de femmes pour la protection de la nature. Le mouvement Chipko et le mouvement Green Belt se distinguent très particulièrement. Le mouvement Chipko s'est développé dans la région de l'Uttar Pradesh (Inde), et consistait à défendre les forêts communales en les embrassant, au nom du principe féminin de la nature. Pour sa part, le mouvement Green Belt a eu lieu au Kenya et était un mouvement de plantation d'arbres pour prévenir la désertification dans les zones rurales, qui a également fourni du travail aux femmes de la région.
De la décennie de 1980, l'écoféminisme s'étend et il se diversifie de façon exponentielle. On parle donc maintes fois d'« écoféminismes », en raison de la grande diversité de leurs courants. Plusieurs études et essais émergent dans lesquels les auteurs développent certains des thèmes que nous avons déjà mentionnés, et établissent des liens transversaux avec d'autres mouvements, tels que la défense des droits des animaux, la nécessité d'adapter l'économie aux besoins des personnes et de la planète. , ou les processus de colonialisme/néocolonialisme.
Actuellement, le mouvement écoféministe a son expression maximale en Asie et en Amérique latine, avec des auteurs théoriques de différentes nationalités.
Ensuite, nous vous laissons un petit aperçu de certains des écoféministes les plus importantes, bien que nous vous recommandons fortement de lire plus d'informations sur ses œuvres :
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