De l'UNEF (Union espagnole du photovoltaïque) ils ont présenté un document pour clarifier différents points de l'autoconsommation «Vérités et mensonges sur l'autoconsommation» devant les absurdités soulevées par le gouvernement actuel, où il est prévu d'approuver un règlement critiqué par tous les organismes de régulation tels que le CNE, le CNC, le Conseil d'Etat, l'Union européenne, les associations de consommateurs telles que l'OCU, la FACUA… Cependant, le gouvernement reste immobile et les Acteurs du système électrique traditionnel donnent une série de messages erronés, intéressés et falsifiés.
L'une des premières phrases énergiques…« L'efficacité énergétique obtenue avec une installation photovoltaïque est une économie non pénalisable, tout comme l'utilisation d'une ampoule basse consommation ne le peut pas.
Il n'y a pas si longtemps, la production d'électricité était réservée aux compagnies d'électricité et seuls les foyers et les entreprises non raccordés au réseau pouvaient recourir à l'autoconsommation. Plus tard, la libéralisation du marché de l'électricité a permis à n'importe qui de produire de l'électricité, mais seulement de la vendre au réseau, pas de s'approvisionner. Cependant, fin 2011, l'Espagne a approuvé un arrêté royal autorisant l'autoconsommation d'énergie, une approche qui permet aux consommateurs de produire une partie de l'électricité qu'ils utilisent dans leur maison ou leur entreprise.
Une proposition a été élaborée par le ministère de l'Industrie, de l'Énergie et du Tourisme à l'arrêté royal de l'autoconsommation duquel est soustraite une augmentation considérable des taxes qui affectent directement l'autoconsommation, il sera plus rentable de continuer à payer des kilowatts aux grandes compagnies d'électricité que si nous les produisons et que nous nous consommons "¿?". L'aspect le plus controversé est le « péage de sauvegarde ».
En bref, le « péage de secours » impliquerait que les auto-consommateurs paient plus pour l'entretien du système que n'importe quel autre agent : producteurs, commerçants, transport et distribution ou consommateurs traditionnels.
Le péage de secours (qui est censé compenser les économies du consommateur sur le péage énergétique) représente une augmentation des péages pour l'énergie consommée comprise entre 5 et 9 % par rapport à ceux qui n'ont pas d'autoconsommation. Les auto-consommateurs paieront plus d'entretien du système que les consommateurs traditionnels, c'est-à-dire que nous allons à l'encontre de toutes les politiques renouvelables établies par la Communauté européenne.
Le péage de secours rend l'autoconsommation, selon les modalités établies, peu attractive. S'il s'agissait déjà d'un investissement qui nécessitait une longue période de retour sur investissement, il est désormais complètement disproportionné, dépassant même les 35 ans pour un consommateur particulier, quelque chose d'absurde considérant que la durée de vie utile d'une installation se situe autour de ces mêmes années.
Nous continuons à succomber aux grandes compagnies d'électricité, il ne faut pas croire qu'à l'époque où nous sommes, nous avons des politiques d'énergies renouvelables aussi désastreuses. Ni que dans le World Energy Trilemma Report (Rapport annuel du classement en efficacité énergétique par le Conseil mondial de l'énergie) Nous sommes si bien placés. Où est la volonté politique de protéger le consommateur ? Pour protéger notre avenir, pour économiser l'énergie, pour consommer moins d'énergie fossile… Où est-il ?
Accès au Document des Vérités et Mensonges sur l'Autoconsommation.