Comment inclure les installations de poêles ou de cheminées dans les certificats énergétiques ?
Les questions suivantes ont été soulevées, qui sont représentatives d'une recherche que nous avons effectuée sur le Web à ce sujet.
- Si le poêle ou la cheminée est le principal type d'installation de chauffage, comment calculer sa puissance et ses performances ? (en fonction du kg de matière, de sa chaleur spécifique ou de sa puissance de combustion, de la capacité de la chaudière ou de la chambre de combustion, et du temps de combustion, ou en fonction de quoi !? et comment cela se ferait, s'il vous plait) [considérez l'exemple des maisons typiques des villages de montagne où le seul système de chauffage est une cheminée pour toute la maison (et tellement de couvertures pour le reste des chambres xD)] [ou une maison avec différents poêles à bois répartis dans les différentes pièces (Allons dans les maisons des yayos de toute vie xD)]. Il faut aussi prendre en compte les types de pellets dans les poêles à biomasse, par exemple, selon le matériau la puissance peut varier.
- Si le poêle ou la cheminée n'est pas le mécanisme principal, quelle contribution y associe-t-on ? [Maison unifamiliale typique dans les zones froides qui a son système de radiateurs et en même temps une cheminée ou un poêle qui sert de support ou de remplacement pendant les mois froids d'hiver]
- Si c'est uniquement pour la décoration mais qu'on l'utilise occasionnellement, dans ce cas il serait conseillé de l'omettre ?
- ¿A quel type d'installation lui correspondrait, s'agirait-il d'une « Chaudière Biomasse Standard » ? Ou comment doit-il être envisagé dans le programme ?
Sur la base des questions précédentes et en tenant compte de ce qui sera un point critique et typique, les installations de poêles ou de cheminées lorsque nous réalisons le certificat énergétique principalement dans une maison unifamiliale. En cas de doute dans le rapport de certification énergétique, nous présentons les réponses suivantes obtenues par divers moyens.
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RÉPONSE LINKEDIN :
Avec le programme ce3x, une fois l'enveloppe définitive et par conséquent la demande énergétique de la maison (qui comme vous le savez est indépendante du générateur que vous utilisez), vous devez paramétrer les installations pour lesquelles et avec les données initiales que vous écrivez, je recommande de suivre les directives ci-dessous :
* Générateur 1/principal : Sélectionnez un équipement de type chauffage à performance constante et comme biomasse/combustible renouvelable (bois de chauffage = biomasse). Concernant les performances saisonnières de ce générateur, dans le cas des poêles à bois j'ai des doutes puisque je n'en ai plus prescrit depuis 10 ans, mais je peux vous dire que c'est sûrement beaucoup moins de 75%.
1. - Générateur 2 / Support : Concernant l'Electro-convecteur, sélectionnez un appareil de chauffage de type Effet Joule et Electricité comme type de combustible.
1. - Générateur 3 / ACS : En tant que générateur uniquement ACS j'imagine qu'ils utiliseront une chaudière électrique pour laquelle on procède comme au point 2.
Enfin, et en l'absence de données de puissance pour les groupes électrogènes, il suffit d'établir le pourcentage de la demande couverte par chaque groupe électrogène et le type de prestation (chauffage / ECS).
Si l'électroconvecteur est de faible puissance et/ou d'utilisation localisée, vous pouvez définir une zone au sein de l'habitation (ex : pièce à vivre) et couvrir a% de la surface avec le Générateur N°1 et le reste avec le N°2.
Pour une répartition des demandes basée sur la puissance thermique installée, on peut utiliser comme critère que dans la plaine d'Alava une maison isolée à usage discontinu peut avoir besoin d'une puissance installée de l'ordre de 150 w/m2.
Si vous avez besoin de données sur la puissance thermique du générateur 1, consultez les fabricants (Ergom, etc.) et effectuez une équivalence volumétrique en fonction des dimensions du foyer où est brûlé le bois.
RÉPONSE DE L'IDAE :
Les critères d'obtention du certificat d'efficacité énergétique du bâtiment doivent être établis par le technicien certificateur pour autant qu'ils ne contreviennent pas aux dispositions de l'arrêté royal obligatoire.
De même, les critères de l'organe compétent de chaque Communauté autonome en charge de leur enregistrement doivent être pris en compte. Par conséquent, nous vous conseillons de contacter ledit organisme de la Communauté autonome.
Cependant, nous vous recommandons de consulter les manuels des programmes CE3 et CE3X que vous pouvez télécharger au lien suivant auprès du ministère de l'Industrie, de l'Énergie et du Tourisme :
RÉPONSE EFINOVA : (Nous pensons que c'est le plus sensé, ce sont eux qui ont fait le CE3X)
C'est une question importante et qui a vraiment des pouvoirs en la matière est l'organe compétent de la Communauté autonome, nous vous recommandons donc d'envoyer la question à cet organe.
Cette situation n'est pas spécifiquement prise en compte dans les procédures de certification car elle n'était pas à Calener. De nos critères :
* Nous pensons qu'elles devraient être introduites en tant que chaudières à biomasse standard. Les données de l'installation n'auront pas vraiment d'influence sur les émissions globales et donc sur la qualification car le coefficient de transition de la consommation finale d'énergie aux émissions de biomasse est nul.
* S'il n'est utilisé qu'occasionnellement, je pense qu'il serait préférable de ne pas l'inclure. De cette façon, le technicien certificateur est prudent et ne peut pas être mis en difficulté.
Nous espérons qu'il sera utile aux Techniciens Certificateurs dans leurs rapports et qualifications avant le travail quotidien.