
De la même manière que l'avancée du changement climatique, il n'est pas moins important de mettre sur la table l'importance de sauver la biodiversité. Parallèlement aux réunions mondiales sur le climat organisées par l'ONU, une série de réunions se tiennent depuis plus d'une décennie pour faire avancer la difficile tâche de sauver la planète tout en préservant son biodiversité.
Une baisse galopante
En avançant à pas de tortue, le biodiversité dégringole, sans s'arrêter. Sans surprise, nous nous trouvons dans un contexte défavorable. La science ne cesse de nous avertir de la formidable augmentation du taux d'extinction des espèces sur la planète.
Les espèces ils s'éteignent en plus grand nombre et aussi plus rapidement, ce qui signifie une réduction des espèces jusqu'à mille fois plus importante que jusqu'à présent. Un phénomène mondial qui, bien qu'extrêmement négatif, pourrait être stoppé si les mesures nécessaires étaient prises d'urgence.
Fait intéressant, une situation similaire à celle à laquelle nous sommes confrontés avec le changement climatique. Tout n'est pas perdu, même si ce sera dans un avenir proche si vous ne réagissez pas bien et à temps. La réunion de Cancun vise à avancer à cet égard.
L'alarmant Les conclusions du dernier rapport du Fonds mondial pour la nature (WWF) ont fourni une toile de fond opportune à l'événement. Sous le titre « Planète vivante », on prétend que plus de la moitié des vertébrés ont disparu au cours des quarante dernières années.

Alliance pour la biodiversité
Si aucune mesure n'est prise, la même étude prédit qu'environ les deux tiers disparaîtront d'ici 2022. Afin d'essayer d'empêcher qu'une telle situation ne se produise, le CBD et le WWF International collaboreront étroitement.
Ils le feront grâce à la signature d'un accord entre les entité environnementale et le Secrétariat de la CDB, signé pour renforcer l'objectif d'Aichi 1 (ABT1) et parvenir à une plus grande sensibilisation, ainsi que sa réalisation d'ici 2022.
En particulier, il cherche à ce que les gens comprennent l'énorme valeur de la biodiversité et prennent les mesures et les actions nécessaires pour que l'utilisation de l'environnement soit durable.
Pour y parvenir, des travaux seront menés sur la mise en œuvre de la Stratégie de communication mondiale de la CDB avec les Parties à la Convention, les partenaires et la communauté de la conservation au sens large.
Un accord signé lors d'une cérémonie tenue dans le cadre de la COP13 sur la biodiversité, où des représentants des participants à la CDB ont mis sur la table leurs contributions respectives à ce qui précède stratégie de communication.
Rappelons ici le résumé de l'objectif 1 d'Aichi, puisqu'il résume l'objectif qui est poursuivi avec cet accord :
S'attaquer aux causes sous-jacentes de la perte de biodiversité en intégrant la biodiversité dans tous sphères gouvernementales et de la société
Pour connaître l'origine de ce sommet, il faut remonter à la célébration du Sommet de la Terre que Rio de Janeiro (Brésil) a accueilli en 1992. Il est né, précisément, de l'une des trois conventions de l'ONU adoptées cette année-là.
Les deux autres concernaient le changement climatique et la lutte contre la désertification, tous étant des questions interdépendantes, bien qu'avec une importance suffisante pour les traiter séparément.
Depuis son premier sommet, de nombreux progrès ont été réalisés quant au nombre de membres et à sa pertinence, puisque pratiquement tous les pays y participent, à l'exception des États-Unis.
Le fait que les États-Unis ne participent qu'en tant qu'observateur est un grand problème pour avancer globalement, cela ne fait aucun doute, mais cela ne veut pas dire que ses objectifs sont moins ambitieux. Quoi qu'il en soit, il faut qu'elle avance, avec ou sans les grands USA.
Le défi, sa volonté de mettre fin à la baisse des biodiversité sur la planète, cela peut paraître utopique, mais vu la situation dramatique, c'est la seule possible.

Conclusion.
La treizième édition de cet événement semestriel se tiendra à Cancun, au Mexique, du 4 au 17 décembre. Officiellement, il s'agit d'une réunion du Convention sur la diversité biologique (CBD) de l'ONU, et il passe en revue les progrès réalisés dans la mise en œuvre des engagements les plus importants des près de 200 pays participants.
Entre autres questions, le « Plan stratégique de la biodiversité 2011-2020 », ainsi que la réalisation des objectifs d'Aichi sur la biodiversité, convenus en 2010. Fondamentalement, il s'agit d'un ensemble de 20 objectifs qui sont inclus dans ledit Plan.
Dans la réunion, donc, une sorte de bilan est fait des réalisations et des défis encore non atteints par les 196 pays participants dans des objectifs aussi importants pour la préservation de la biodiversité que l'arrêt de la perte de biodiversité dans la faune, la terre et la mer. Compte tenu du fait que son déclin est un enjeu capital, non moins grave que l'avancée du changement climatique, l'inaperçu que passe cette rencontre est en réalité symptomatique. Même s'il est également vrai que l'attention des médias sur le changement climatique est un problème récent.
C'est-à-dire que pendant des années le changement climatique Il n'a pas eu la médiatisation d'aujourd'hui, de la même manière qu'une vingtaine de réunions sur le climat ont dû se dérouler pour parvenir à un accord, finalement obtenu lors de la COP21, qui s'est tenue dans la capitale française l'an dernier. Sa grande réussite, parvenir à un accord mondial historique pour lutter contre le changement climatique.
Concernant la biodiversité, malgré ses faiblesses et ses problèmes de mise en œuvre, le chemin à parcourir est beaucoup plus long pour atteindre un objectif similaire.

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